Bien évidemment, pour maîtriser le taux de rotation et la hauteur de la trajectoire, le pitching et le wedging requièrent une balle de qualité quant à matériau de l’enveloppe. Le choix d’une balle de golf à couverture tendre est fondamental pour générer l’adhérence optimale avec la face de club. La Balle Pro V1 de Titleist est probablement celle qui confère la meilleure adhérence autant à 20 mètres qu’à 100 mètres du green. Cette balle est probablement la plus efficace pour contrôler les coups joués avec les clubs de golf ouverts. D’autres balles sont plus glissantes sur les frappes à faible vitesse mais recouvrent des qualités d’adhérence maximale à partir de 50 mètres. La balle Z-Star de Srixon produit des trajectoires plus hautes sur les coups de 20 mètres et se comporte de la même manière que la Pro V1 de Titleist de 50 à 100 mètres. Les balles de golf à fabrication 3, 4 ou 5-pièces comme la Penta de Taylor Made ont pour but de modifier la puissance du coup et le taux de backspin en fonction de la vitesse de frappe imprimée à l’impact. La balle Penta de Taylor Made est douce au putting et plus haute au chipping. De 40 à 80 mètres, l’adhérence sur la face du club devient optimale et produit des balles plus basses à plus forte rotation backspin. La trajectoire retrouve sa pleine puissance lorsque le degré de compression est fort comme sur un coup de driver évidemment ou sur un plein coup de fer. Les balles Bridgestone proposent également un modèle destiné aux golfeurs de bon niveau. Les participants au stage de golf se renseignent souvent sur la marque de balle qui leur convient et s’enrichissent des recommandations du pro concernant la question.
Dès lors que le golfeur sort du style de balles évoqué ci-dessus, la balle devient haute avec un taux de backspin divisé par deux. Cela donne en revanche des trajectoires plus droites qui prennent moins d’effet latéral avec le driver et les longs fers. A noter que la majorité des balles de practice 1-pièce procure une excellente qualité d’adhérence sur la face de club. Elles sont de ce fait parfaitement adaptées au travail avec les wedges. Mis à part une infime perte de distance, il est parfaitement possible de s’entraîner efficacement au pitching et au wedging avec une balle de practice classique dès lors qu’il s’agit d’une fabrication 1-pièce. Ce n’est plus le cas avec les balles de practice 2-pièces dont la couverture plus dure fait glisser la balle sur la face de club produisant à nouveau des trajectoires hautes et sans imprimer d’effet backspin significatif.